Les prothésistes dentaires étaient bien entendu un peu réservés à ce sujet et étaient également sceptiques quant au fait que nos fabrications en interne soient à la hauteur de leurs résultats. Mais leurs doutes ont été rapidement dissipés. De mon point de vue, il était crucial d’avoir une communication ouverte. Je leur ai clairement fait savoir que cela n’était pas une menace pour leur travail et que je ne réaliserais personnellement que de petits travaux. Il s’agirait donc de petites commandes, qui auraient plutôt tendance à ralentir un laboratoire. Et cela, les prothésistes dentaires l’ont bien compris. Ils ne voient pas le laboratoire de mon cabinet comme un concurrent, car ils savent très bien que rien ne peut remplacer un prothésiste dentaire expérimenté. En tant que dentiste, je ne peux et ne veux pas réaliser de grands travaux complexes en interne. Pour cela, il faut l’expérience et le savoir-faire d’un technicien. Ils n’ont d’ailleurs laissé planer aucun doute sur mes deux fraiseuses, car ils connaissent vhf et utilisent eux-même des usineuses vhf dans leur propre laboratoire.